jeudi 18 mars 2010

Une visite au Muséum d’histoire naturelle de Nice

Compte-rendu réalisé par Thomas Kleim, Camille Neuville, Laetitia Poot et Maxime Zerbib, élève de Première S (634)

Au début de la visite, notre professeur de S.V.T, Monsieur Gandioli, nous rappelle que le thème du jour est la Biodiversité.Le conservateur du musée a accueilli la classe en expliquant plusieurs choses :

1. Lors de cette visite, pour une fois, il nous ferait visiter la collection qui n’est pas exposée au publique car en général, un muséum d’histoire naturelle n’expose qu’1% de sa collection, ce qui est déjà un pourcentage important car le muséum d’histoire naturelle de Nice détient une collection constituée d’1 million 300 mille objets (l’inventaire n’est pas à jour.).

2. Un muséum d’histoire naturelle est approvisionné par quatre sources : Les dons, faits par le collectionneur lui-même ou par sa famille, lors de son décès. Les laboratoires de recherche des universités. Aussi, les saisies des douanes telles que les défenses en ivoire…Et enfin, l’achat qui est plutôt rare.


Le conservateur nous confie en effet qu’il a pour politique de ne rien refuser et de ne rien jeter. Notre visite a commencé par la collection de champignons, qui sont moulés et aquarellés à l’échelle 1, c’est-à-dire, leur taille réelle. C’est Barla qui a constitué cette collection, après la cueillette des champignons dans le pays Niçois, il les moulait, puis, après avoir découpé le moule en plâtre, (avec son équipe de plâtriers) il s’en servait pour mouler les champignons, en utilisant différentes matières, comme par exemple le papier mâché. Nous avons pu remarquer qu’il y a quelques années, les champignons étaient beaucoup plus gros, ils ont rétréci depuis l’époque de Barla et que les grandes zones urbanisées de nos jours (comme l’aéroport), étaient de grandes forêts.


Nous avons ensuite vu les herbiers : Un herbier est une collection de plantes séchées et pressées entre des feuilles de papier qui sert de support physique à différentes études sur les plantes, et principalement à la taxinomie . Le conservateur insiste sur le fait qu’un herbier correctement constitué doit comporter trois informations importantes : le nom de la plante, le lieu et la date de la cueillette. Pour qu’un herbier soit bien conservé, il faut éliminer tout risque de parasite, d’insecte, ou autre, qui viendrait abimer l’herbier. Ainsi, il existe deux manières de conserver un herbier : l’empoisonnement par bichlorure mercurique ou arsénique, ou bien la congélation. Etant donné que les réglementations aux seins des musées ont évolué, les moyens de conserver ont également évolué.

La visite s’est poursuivie par notre entrée dans la bibliothèque, dans laquelle se trouvent 80000 ouvrages et plus d’une centaine de milliers de périodiques.

Ensuite, nous avons visité la salle où se trouvaient tous les oiseaux. Ils datent pour la majorité du dix-neuvième siècle et sont empaillés en coton et armature en fil de fer. Leur peau est tannée à l’arsenic. Le principal problème du muséum est la poussière, même si les oiseaux sont restaurables. Nous avons continué par la très large collection d’insecte, où nous avons pu voir des papillons, scarabées ou autre. Enfin, la dernière salle était celle des animaux empaillés et des êtres vivants conservés dans du formol (fœtus, léopards etc…).

Cette passionnante visite du musée nous a donc permis d’explorer concrètement la biodiversité.