lundi 18 janvier 2010

CONVERSATION AVEC CHRISTIANE KUBRICK A LA CINEMATHEQUE

EVENEMENT !

Dans le cadre de la rétrospective intégrale de l’œuvre de Stanley Kubrick, la Cinémathèque de Nice accueille Christiane Kubrick pour une conversation animée par le journaliste Jean-Jacques Bernard, le mardi 2 février à 19h30.Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné

« Si Stanley Kubrick a influencé tout le monde, personne ne lui ressemble. Mais tous ses successeurs s'en sont inspirés. C'est le propre des grands cinéastes que d'inspirer tout en demeurant inimitables. » (Laurent Vachaud, Les Inrockuptibles)

Actrice et peintre, Christiane Kubrick a rencontré le réalisateur sur le tournage des Sentiers de la gloire où elle interprète le rôle de la jeune allemande dans la scène finale. De 1957 à 1999, elle a accompagné dans l’ombre, les projets cinématographiques de son époux. Certaines de ses peintures apparaissent dans les décors d’Orange mécanique et Eyes Wide Shut. Elle vient de publier, en janvier 2010, un livre consacré à ce cinéaste majeur du 20ème siècle : « Stanley Kubrick : une vie en instantanés ».

Cette soirée sera également l’occasion de redécouvrir sur grand écran, à 21h00, son chef d’œuvre de science-fiction 2001, L’Odyssée de l’espace.
« Nous retrouvons dans ce film l’angoisse kubrickienne en face de l’interrogation majeure qui était celle du libertin de Pascal : « Par l’ordre et la conduite de qui ce lieu et ce temps a-t-il été destiné à moi ? » (…) C’est à partir de ces questions qui le tourmentent : d’où viens-je, qui suis-je, où vais-je ? que (…) le metteur en scène a conçu un film qui a frappé soudain de vieillissement tout le cinéma de science-fiction, au risque de décevoir les « spécialistes » qui n’y retrouvaient pas matérialisés leurs chers extraterrestres et de rendre perplexes les « amateurs » par l’audace de sa narration » (Michel Ciment, Stanley Kubrick, Calmann-Lévy, 1980)

Cinémathèque de Nice
Acropolis - 3 Esplanade Kennedy - 06300 Nice
Tramway Arrêt Acropolis
04 92 04 06 66
cinémathèque-nice.com

jeudi 14 janvier 2010

Le nouveau spectacle des ateliers Danse - Théâtre - Chorale du Lycée le 23 mars 2010

Comme chaque année les ateliers culturels du lycée propose au Théâtre Francis Gag une soirée autour d'une thématique : en 2010 la Guerre d'Espagne.

Venez nombreux applaudir nos jeunes talents le mardi 23 mars à 20h30.
Prix de l'entrée : 5 euros (se renseigner auprès de M. CHAUSSE, professeur d'EPS)

En illustration GUERNICA, le tableau réalisé en 1937 par le peintre espagnol Pablo Picasso pour exprimer sa révolte face à la guerre.

Prix littéraire des Lycéens : Rencontre avec Marylius de Kerangal

Maylis de Kerangal viendra parler de son roman Corniche Kennedy le jeudi 21 janvier, de 15h à 17h, à la Bibliothèque Louis Nucera - BMVR de Nice. Cette échange sera suivie à 17h d'une rencontre ouvert au public.

Corniche Kennedy
Ed. Verticales - 2008
Décor d'un Marseille mi-fictif mi-réel. Les "petits cons" de la corniche plongent dans un vide hors frontière qui pourrait bien être le leur. Trois mètres, sept, douze… En bas la Grande Bleue, l'euphorie ou la tragédie. Quelle peur cherchent-ils à vaincre, au juste ? et que masquent-ils derrière leur attitude téméraire ? En bande pour se donner du courage, s'inventer une posture, donner un public à leur rituel, ils provoquent sciemment l'autorité et jouent leur vie à qui perd gagne. Suzanne fuit les beaux quartiers pour s'approcher d'eux, comme aimantée. De loin, fidèlement pourrait-on dire, le commissaire Sylvestre Opéra les observe tous. À chacun ses fêlures, à chacun ses attentes secrètes. Éviter le pire, ne pas entrer dans leur jeu. La vie est un défi sans cesse renouvelé.

A propos de l'auteure

Maylis de Kerangal est née en 1967 au Havre. Elle suit des études de lettres et rejoint le groupe Gallimard au moment de la création des Guides. Elle devient ensuite éditrice chez Gallimard Jeunesse, puis crée en 2004 sa propre maison jeunesse, les éditions du Baron Perché. Auteur de romans et de nouvelles, elle multiplie les genres, notamment avec la fiction écrite en hommage à Kate Bush et Blondie, Dans les rapides.

Extrait : "Il existe encore un troisième plongeoir. Celui-là est dangereux, tout le monde le sait. Ils l'appellent le Face To Face parce que, rigolent-ils, c'est le grand face-à-face : on y est face au monde (primo), face à soi (deuxio), et face à la mort (tertio), arghhhh la môôôrt ! ils hurlent, écarquillant les yeux et outrant leur squelette, gargouilles de chair, ils se marrent franchement, n'y croient pas une seconde, pour eux le Face To Face est le promontoire des duels, celui où cogne le soleil des westerns, celui de l'épate et du grand jeu." © éditions Verticales, 2008

jeudi 7 janvier 2010

3ème Jeudi culturel de Masséna

Ulysse et la Mer dans l’Odyssée, une image de la destinée humaine
Jeudi 14 janvier 2010, à 17h00, en salle René Cassin

Une conférence proposée par Geneviève WINTER, Agrégée de Lettres Classiques, Inspecteur d’Académie, Inspecteur pédagogique régional honoraire des Académies de Nice et Strasbourg.

lundi 4 janvier 2010

En janvier à la Cinémathèque : intégrale Stanley Kubrick et hommage à Al Pacino

Pour bien débuter l'année 2010, la Cinémathèque de Nice nous offre, outre ses programmes habituels (le Ciné-club de Jean Douchet, le Studio Philo d’Olivier Pourriol, des classiques et des films récents) deux superbe thématiques qui devraient ravir nos appétis cinéphiles. Nous aurons en effet l'occasion de revoir sur grand écran l'intrégale de l'oeuvre magistrale de Stanley KUBRICK, un des maîtres du 7ème Art. De même Al Pacino, acteur américain de premier plan, est à l'honneur avec une sélection très importante de ses plus grands films.

Informations et programme : http://www.cinematheque-nice.com/

RETROSPECTIVE INTEGRALE : STANLEY KUBRICK

« Selon moi, le cinéma a eu deux artistes fondamentaux : Orson Welles et Stanley Kubrick. »
Woody Allen.

Cinéaste majeur du 20ème siècle, visionnaire, perfectionniste et technicien hors pair, Stanley Kubrick exerce aujourd’hui encore une véritable fascination auprès du public et de ses pairs pour qui il reste une grande référence. « Un immense cinéaste, qui a constamment cherché à transcender son inquiétude devant le chaos du monde par une recherche quasi mystique et permanente de la perfection artistique. » (Serge Kaganski, Les Inrockuptibles).

Dans sa filmographie, Stanley Kubrick aborde quasiment tous les genres cinématographiques : le film noir avec Le Baiser du tueur et L’Ultime Razzia , le film de guerre avec Les Sentiers de la gloire et Full Metal Jacket, le péplum dans Spartacus, ; l'adaptation littéraire avec Lolita ; la satire Docteur Folamour ; la science fiction, le fantastique et l'anticipation dans 2001, l’odyssée de l’espace, Orange mécanique et Shining, ou la fresque historique dans Barry Lyndon. Quand à son dernier film, Eyes Wide Shut, il est « le film le plus humain, à la fois le plus léger et le plus grave, le plus amusant et le plus inquiétant de Kubrick » (Serge Toubiana).

JEUX D’ACTEURS : AL PACINO

« Mon but est d’atteindre le stade où l’on a plus besoin de jouer »
Al Pacino

Charismatique, le regard ténébreux, une présence exceptionnelle à l’écran, ce « monstre sacré » du cinéma hollywoodien a travaillé avec les plus grands réalisateurs : Francis Ford Coppola, Sydney Lumet, William Friedkin, Sydney Pollack, Brian de Palma, Michael Mann, Oliver Stone… Qu'il incarne des hommes au caractère explosif (Tony Montana dans Scarface) ou dotés d’un sang froid à toute épreuve (Révélations), Al Pacino ne joue pas ses rôles, mais il les vit.

Cette rétrospective est l’occasion de retrouver le comédien dans ses plus beaux rôles : 26 films à (re)découvrir : Panique à Needle Park et L’Epouvantail de Jerry Schatzberg ; La trilogie du Parrain de Francis Ford Coppola ; Serpico et Un après-midi de chien de Sidney Lumet ; Bobby Deerfield de Sydney Pollack ; La Chasse de William Friedkin ; Scarface et L’Impasse de Brian de Palma ; Révolution de Hugh Hudson ; Mélodie pour un meurtre d’Harold Becker ; Frankie et Johnny de Gary Marshall ; Heat et Révélations de Michael Mann ; Donnie Brasco de Mike Newell ; L’Associé du diable de Taylord Hackford ; L’Enfer du dimanche d’Oliver Stone ; Simone d’Andrew Niccol ; Insomnia de Christopher Nolan ; La Recrue de Roger Donaldson ; Amours troubles de Martin Brest ; Two for the money de D.J. Caruso ; Ocean’s 13 de Steven Soderbergh ; La Loi et l’ordre de Jon Avnet.



LE CINE-CLUB DE JEAN DOUCHET - LES INCONTOURNABLES
Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné.

Mercredi 6 janvier à 19h00 – Eyes Wide Shut
Ce film nous a déconcertés, déroutés, interrogés… Jean Douchet posera son regard d’historien et de critique de cinéma sur l’œuvre ultime de Stanley Kubrick.

Mercredi 3 février à 19h00 – La Rue de la honte
Dans ce nouveaux rendez-vous des incontournables, Jean Douchet abordera le dernier film de Kenji Mizoguchi, La Rue de la honte, une galerie de portraits sombres et réalistes de femmes qui se prostituent dans le Tokyo des années 50, certainement l’un des films les plus noir du réalisateur japonais.

LE STUDIO-PHILO D’OLLIVIER POURRIOL
Mardi 12 janvier à 18h30
Ollivier Pourriol, écrivain, scénariste et agrégé de philosophie poursuit ses leçons de philosophie par le cinéma avec « L’Education du désir » ou comment aborder les propos d’Alain, Hegel et René Girard grâce à des extraits de films : Fight Club, Million Dollar Baby
Entrée libre sur présentation de la carte d’abonné.

PASSEPORT POUR L'AMERIQUE LATINE
Mercredi 20 janvier à 20h
La Fenêtre/ La Ventana de Carlos Sorin


CINE B
Vendredi 22 janvier à 22h
Soirée consacrée aux films de genre ou décalés avec L’Invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel.
La peur qui revient le plus fréquemment dans l'histoire de la science fiction au cinéma demeure l'invasion de notre planète par des extraterrestres, et ce plus particulièrement à partir des années 1950, où les prémices de la guerre froide attisent la crainte d'un envahisseur et favorisent la multiplication de ce genre de scénarios. La Chose Venue D'Un Autre Monde, réalisé par Christian Nyby en 1951, L'Invasion Des Profanateurs De Sépultures, tourné par Don Siegel en 1955, Le Village Des Damnés, présenté par Wolf Rilla en 1960, ou bien encore Alien, signé par Ridley Scott en 1979, sont autant d'exemples évoquant ce thème.

Carte d’abonnement : 1€
Séance : 2€
Etudiants, scolaires : 1,50€
Informations : www.cinematheque-nice.com